Frantz Fanon

Frantz Fanon

Frantz Fanon est né en 1925 à Fort-de-France (Martinique).

Abandonnant des études secondaires au lycée Schoelcher (où il est l’élève de Césaire) il prend les armes à 18 ans, accompagné de son ami Marcel Manville, pour aller libérer la France occupée par les nazis.

Fanon est blessé dans les Vosges alors qu’il combat avec les volontaires antillais . Il découvre le racisme et la discrimination propres à la France hexagonale.

Il revient en Martinique pour passer son baccalauréat avant de repartir en France où il fait ses études de médecine à Lyon.

En 1952, il publie son essai fondamental Peau noires, masques blancs. La question du racisme et de ses victimes, véritablement aliénées,  y est abordée d’un point de vue psychiatrique.

Cet essai fait scandale, y compris dans les milieux intellectuels parisiens dits progressistes, où Fanon découvre à quel point les préjugés sont virulents sous le vernis de la bonne conscience.

En 1953, Fanon est médecin-chef à l’hôpital psychiatrique de Blida (Algérie).

Un an plus tard, il prend résolument le parti du FLN pour l’indépendance de l’Algérie. En 1956, renonçant à sa carrière, il remet sa démission au gouverneur de l’Algérie, Robert Lacoste, qui l’expulse.

Dès lors Fanon, réfugié à Tunis, prend une part active au FLN, s’exposant à plusieurs attentats.

Après avoir participé en 1959 à la délégation algérienne au congrès panafricain d’Accra, il est nommé ambassadeur du gouvernement provisoire algérien au Ghana.

Atteint d’une leucémie, il est soigné à Moscou, puis à Washington et il meurt en octobre 1961 à Bethesda (Maryland) sous le nom d’Ibrahim Fanon, peu après la publication de son second ouvrage majeur, Les damnés de la terre, à l’époque interdit en France, où il développe une condamnation sans appel de la colonisation.

Frantz Fanon, qui avait déclaré vouloir renoncer à la nationalité française dès 1957, est enterré en Algérie.

Mais en France, comme dans le reste du monde, l’influence de sa pensée et son œuvre est immense.

18 réactions au sujet de « Frantz Fanon »

  1. Quoi qu’il puisse arriver, France Fanon, fut et resterait l’éternelle étincelle de liberté qui brille dans le coeur de tout le peuple Algérien. Comme tous les combattants, il a lui aussi tout donné pour la libération de ce peuple qu’il a aimé, il s’est consumé petit à petit jusqu’à l’puisement total de son organisme. Merci Fanon merci mille fois.

  2. Un intellectuel, un médecin des maladies mentales, un combattant marxiste de la cause anticoloniale et un homme de terrain : peu d’équivalents à son époque !

    Mais ce qui me surprend toujours de la part de tous ceux qui prétendent l’apprécier c’est leur méconnaissance ou leur volonté d’occultation d’un fait fondamental dans la vie de Fanon : son amitié d’enfance et d’adulte d’un compagnon indéfectible de lutte, Maître Marcel Manville !

    C’est d’autant plus impardonnable que Mtre Marcel Manville en parfaite harmonie intellectuelle et combative avec Fanon a poursuivi le combat de celui-ci notamment en sortant des geoles coloniales bon nombre de militants Panafricains et notamment Algériens. Le plus célèbre de ces hommes qu’il fit libérer : le Pdt Ahmed BEN BELLA…

  3. Fanon ,pour moi est un visionnaire , un maitre à penser fondamental , dans le domaine du rapport dominants /dominés ,et sur des questions encore plus large, ses écrits sont criant de vérité, encore aujourd’hui .

  4. Un grand homme qui à fait beaucoup dans ce monde.
    Il était contre le collonialisme et toute les formes de rasisme.
    Assez rancunier de son ile natal puis de l’europe et de la france alors qu’il à soutenu de gaulles,il devient fanon l’algérien de coeur,de combat et puis de nationalité en 59.
    Il a contribué a l’eveil des conscience des noirs americains ou il est étudié analysé diséqué.
    Un homme complexe écrivain,scientifique,journaliste,revolutionnaire,poete mort trop tôt à mon age 36 ans.

  5. Le Monde diplomatique

    Frantz Fanon
    Un homme hors de lui

    par Thomas Deltombe, juillet 2012

    La vie de Frantz Fanon, né en Martinique en juillet 1925, aura été brève : il n’a que 36 ans lorsqu’il meurt d’une leucémie à Washington, en décembre 1961. Noir, Antillais, Fanon a toujours connu le racisme. Mais il en découvre toute la perversité au cours de la seconde guerre mondiale. Engagé volontaire dans les rangs des Forces françaises libres en 1943, il comprend vite l’ambiguïté de cette armée qui, combattant le nazisme et exaltant la souveraineté nationale, perpétue en son sein discriminations raciales et mythologies coloniales. « Je me suis trompé ! », écrit-il, amer, en avril 1945. Révolté, hors de lui, Fanon le restera toute sa vie.

    Etudiant en médecine à Lyon, après la guerre, il se spécialise en psychiatrie et se passionne pour la phénoménologie et l’existentialisme. En 1952, les éditions du Seuil publient son premier livre, Peau noire, masques blancs, qui le consacre — il a alors 27 ans — comme l’un des penseurs les plus subtils de la mécanique raciale.

    Psychiatre, Fanon se distingue aussi dans sa pratique professionnelle. Nommé en 1953 à l’hôpital de Blida-Joinville, en Algérie, il y introduit des méthodes innovantes et émancipatrices inspirées par la psychothérapie institutionnelle. Mais la guerre d’Algérie, qui éclate fin 1954, l’oblige à prendre position. Il démissionne avec fracas en 1956, rejoint à Tunis l’équipe d’El Moudjahid, le journal du Front de libération nationale (FLN), et publie aux éditions Maspero L’An V de la révolution algérienne, censuré dès sa parution en 1959.

    La révolution algérienne n’est pour lui qu’une étape dans l’émancipation du monde colonisé. Nommé « ambassadeur » du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) dans les pays subsahariens déjà indépendants (Ghana, Guinée), il milite en particulier pour la révolution africaine (1). Mais la maladie le rattrape. Il se lance dans la rédaction de son ultime ouvrage, Les Damnés de la terre, œuvre fulgurante qui, préfacée par Jean-Paul Sartre, paraît quelques jours avant sa disparition.

    Thomas Deltombe
    Journaliste.

    (1) D’où le titre du livre publié trois ans après sa mort, qui réunit articles, discours et notes rédigés par Fanon sur ce thème : Pour la révolution africaine, Maspero, Paris, 1964.

  6. Le Monde diplomatique

    Rendez-vous avec Frantz Fanon

    Peu de livres auront autant marqué une génération d’intellectuels que « Les Damnés de la terre », avec la célèbre préface de Jean-Paul Sartre glorifiant la violence de l’opprimé, en 1961. La pensée de Frantz Fanon, dont l’expérience de psychiatre engagé fut décisive, mérite cependant d’être revisitée à la lumière des indépendances et de la terrible guerre civile qui a ravagé l’Algérie dans les années 1990.

    par Salima Ghezali, juillet 2012

    Ecrire quelques mots sur le cinquantenaire de la mort de Frantz Fanon, après avoir honoré celui du massacre des Algériens jetés dans la Seine le 17 octobre 1961, et peu avant de célébrer celui de l’indépendance, que chacun attend de pied ferme ? Quelques mots n’y suffiront pas. Ni même beaucoup. Il y faudrait une part acceptable de contradiction susceptible de rendre palpables des vies, des êtres. Dans cette contrainte réside déjà un peu de la violence dont on va tant parler à propos de Fanon.

    Car c’est d’abord « contraint » que le discours du révolté entre sur une scène mondiale préalablement aseptisée par le discours sur les guerres « zéro mort ». Dans un drone, Fanon n’a pas sa place. Et dans les montagnes afghanes ou dans les sables du Sahel, ce n’est pas lui qui se trompe. C’est la violence qui a tout pris, comme l’écrivait le romancier et poète Mouloud Mammeri dans sa « Lettre à Jérôme [Jean Sénac] (1) », en novembre 1956.

    Comment cerner le Fanon qui nous trouble le plus, ici et maintenant, le Fanon de la colère radicale contre l’oppression, quand cette dernière est devenue massive lors de la « sale guerre » des années 1990 ? Une guerre civile, nationale, algérienne, qui n’a pas pour autant cessé de s’inscrire, de diverses manières, dans le sillage de la domination coloniale.

    Inscription double ou triple et même davantage, tant les strates de violence se découvrent, se fécondent et se répondent en grimaçant au fil des décennies. Tout n’est pas dit une fois que l’on a fait référence à cette « sale guerre ». Elle fut certes en grande partie civile et interne, mais pas seulement. On continue, de part et d’autre, à récuser l’autre au nom de son extériorité : les islamistes sont caricaturalement présentés comme des « afghans » et les laïques comme des « francouches ». On use et abuse des références patriotiques tandis que, subrepticement, se glisse le geste mimétique à l’égard du parachutiste français chez l’un et se cultive chez l’autre une vieille hargne anti-FLN (Front de libération nationale), qui n’est pas sans rappeler la guerre menée par le Mouvement national algérien (MNA) et les multiples dissidences qui ont émaillé la guerre d’indépendance (2).

    Est-il seulement possible d’inviter Fanon à lire avec nous aujourd’hui la manière dont la violence rebondit d’un camp à l’autre en les explosant littéralement ?

    Fanon est-il mort non seulement trop jeune, mais de plus à une date où le regard se détourne trop vite vers d’autres événements ?

    Ou peut-être est-ce le contraire. En se tenant aussi près de ces deux dates, Fanon accomplit-il à son corps défendant un geste de colère didactique qui force l’esprit à lire les mots et l’histoire avec leur poids spécifique de violences en cascade ? Ces hommes que l’on jette dans la Seine, que l’on pourchasse dans la Ville-Lumière, que l’on massacre en silence et à qui l’on ne rendra un hommage timide que cinquante ans plus tard… Ces hommes pouvaient-ils se libérer autrement que par et dans la violence ? Et, ce faisant, quelles chances avaient-ils de se construire autrement que dans le mythe de la révolution idéalisée ? Et de là, devenir prisonniers des mensonges dans une histoire expurgée pour les besoins de la propagande du régime, alors que c’est l’ennemi d’hier qui garde les archives historiques. Il y a là un de ces pieds de nez que l’histoire fait aux hommes.

    Mais il y a là également matière à (ré)apprendre sur les mécanismes de la domination, qui, bien au-delà de la colonisation, marque les rapports entre les hommes. La violence libératrice, Fanon le montre bien dans son analyse des élites nationales, ne peut s’accomplir sans la décolonisation. Un territoire resté en jachère que la globalisation complique, déplace et fragmente en segments antagoniques. La langue elle-même devient champ de bataille interne et externe. On se libère du Français tantôt en maîtrisant sa langue, tantôt en passant à l’anglais ou en revenant à l’arabe ou au berbère, tout en faisant se croiser les niveaux de conflit linguistiques, culturels, religieux, économiques et physiques.

    Et ces faisceaux de luttes qui se croisent, s’affrontent et se fécondent donnent lieu à une topographie nouvelle où la pensée de Fanon ne peut plus se saisir dans un sens littéral. Elle peut intégrer et assumer la contradiction quand elle réussit à quitter le champ de la justification pour devenir ferment de la dignité, aptitude au dépassement. Encore faut-il pouvoir souffler pour arriver à se dépasser.

    Dépassement de la fureur, de la douleur, de la folie, du suicide et du silence. La psychiatrie postindépendance et, surtout, postérieure à la « sale guerre » des années 1990 attend encore son Fanon. Lire les textes de Fanon psychiatre pendant la guerre d’Algérie et regarder la folie éclater en maladies, en dépressions, en suicides de protestation, en violences multiples contre soi et contre les autres, cinquante ans plus tard, ne va pas de soi. Car en parallèle existe un espace de normalité algérienne qui peut parfaitement s’insérer dans la normalité du monde.

    Mais peut-être est-ce là le véritable objet du scandale, celui par lequel la colère et la violence arrivent ? La normalité des épargnés, des protégés, des nantis, des nés du bon côté de la barrière, des bien-pensants, c’est peut-être cela le scandale ? Et si c’était cette facilité déconcertante qu’ont les gens ordinaires à vivre aux côtés des horreurs infligées aux autres qui fait basculer dans la fureur ? Pourquoi faudrait-il attendre qu’un Fanon, engagé volontaire contre le nazisme et engagé volontaire contre le colonialisme, quand les plus nombreux sont restés au chaud, psychiatre vivant au plus près de l’anéantissement moral et physique de ses patients, formule un cri moins radical contre la domination ?

    Pourquoi attendre de Fanon, qui a pris tous les risques, qu’il fasse preuve de la prudence des sages ?

    Côté géographie, son trajet va de la Martinique à l’Algérie en passant par la France pour s’achever dans un hôpital américain, avant qu’il revienne se faire enterrer en Algérie. N’est-ce pas là un périple qui renseigne sur l’histoire au long cours, dont les hommes comme Fanon auront incarné avec le plus de passion et de colère les splendides fulgurances ? De l’héritage laissé par l’esclavage à la lutte contre la colonisation en passant par le combat contre le nazisme, pour mourir dans un pays encore marqué par le racisme et finir enterré dans une terre qui aura vu s’accomplir, puis être trahie, l’une des révolutions les plus emblématiques de l’histoire contemporaine. Vie et mort de Fanon auront été placées sous le signe de l’engagement radical de l’Homme. Chez Fanon, l’Homme, c’est celui qui souffre.

    La contradiction, que l’on souligne à juste titre, entre les envolées romantiques sur la révolution algérienne et la nature dictatoriale du régime qui s’installe aux lendemains de l’indépendance n’est pas la seule sur le chemin de Fanon. Celui qui fut un héros décoré de la seconde guerre mondiale a combattu lors de la guerre d’Algérie contre d’anciens héros de la libération de la France devenus colonialistes et partisans de la guerre totale aux Algériens. Ici aussi, la violence selon Fanon redevient limpide.

    Devant la bonne conscience de ceux qui, d’abord, nient que les héros lumineux de la libération de la France aient parfois été des salauds en Algérie, puis se défaussent en disant que leurs héros n’ont pas persécuté leur propre peuple mais un autre, avant de revenir à la charge en se réclamant de valeurs « universelles » et de célébrer les « bienfaits de la colonisation ». Tout cela dans un débat qui partage la France tout autant que l’Algérie. Non en deux camps distincts laissant clairement voir les clivages de fond entre colonialistes et anticolonialistes, mais dans le désordre des alignements médiatiques et des manipulations politiciennes où les blessures et les outrances se répondent sans même s’écouter.

    Rendre hommage à Fanon, c’est peut-être reprendre le thème de la violence là où il commence, s’incruste, louvoie et déguise la domination en civilisation. Puis refaire le cheminement inverse en débusquant dans la propre démarche du révolté les facteurs qui bloquent la libération de la violence. Et plus seulement par la violence.

    Que les mêmes personnes, ou presque, se retrouvent à célébrer Fanon après avoir célébré Albert Camus est un indice des limites de ce que l’on peut attendre d’une commémoration. Non dans la sérénité d’une culture et d’une histoire s’assumant mutuellement, mais, le plus souvent, dans une approche concurrentielle (interne, cette fois) des mémoires. Pour bien des nationalistes algériens, la traversée de la Méditerranée est plus aisée que la traversée du miroir.

    Comment comprendre autrement le fait que des journaux et des intellectuels qui ont fait de la politique d’« éradication des islamistes » leur credo, au nom de la lutte antiterroriste, rendent hommage à Fanon ?

    A la fois trop proche de nos questionnements sur hier et de nos silences sur aujourd’hui, Fanon, si l’on n’y prend garde, peut vite redevenir d’une brûlante actualité. Car parfois la colère est tout ce qui reste à une humanité à laquelle on a, sinon tout, du moins trop pris.

    Salima Ghezali
    Journaliste, responsable du site Lanation.info, Alger.

    (1) Jean Sénac était un poète qui avait rejoint la cause de l’indépendance algérienne. Il fut assassiné en 1973. Lire la lettre : « Mammeri dans la guerre », La Nation, 3 juillet 2011.

    (2) Lire Alain Ruscio, « Messali Hadj, père oublié du nationalisme algérien », Le Monde diplomatique, juin 2012.

  7. Ce que Fanon a découvert bien avant moi c’est que « être progressiste » ne veut pas dire pour tout le monde  » être intègre ». Lui il fut les deux. Un grand homme d’âme et de convictions profondes enracinées dans l’humanisme le plus élémentaire et inaltérable à mon humble sens.

  8. Frère Frantz…
    (Hommage à Frantz Fanon)

    Frère Frantz…
    Toi le fils dissident avouant s’être trompé
    Toi le fidèle protégé de notre ami Manville
    Toi le fanal-guide de peuples colonisés

    Frère Frantz…
    Toi le phare éclairant les consciences de Fellahs
    Toi le psychiatre soignant toutes ces âmes fêlées
    Toi le paladin luttant au nom de Liberté

    Frère Frantz…
    Toi « L’homme de la grande vision qui balaye l’horizon »
    Toi l’homme de travail dense et d’engagement total
    Toi l’homme qui ne voit en l’autre qu’un autre Homme

    Frère Frantz…
    Toi le « guerrier-silex » de Maître Aimé Césaire
    Toi le guide-flambeau des masses asservies
    Toi le grand écrivain de textes fondamentaux

    Frère Frantz…
    A toi frère Frantz Fanon, « l’homme qui interroge »
    A toi frère Frantz Fanon ce modeste hommage
    A toi frère Frantz Fanon l’honneur et le respect
    Daniel M. Berté 270314

  9. La dimension des questions posees par Fanon a dépassé les continents par son aspect universel. Au Japon, il fut traduit en 1970 par Ebina Takeshi et il a fait fureur au delà des milieux intellectuels pour nourrir une pensée qui se questionnait sur sa relation avec l’Occident, sur le complexe d’infériorité de certains Asiatiques par rapport au monde européen.

    1. Je vous comprends : je suis dans le même cas. Et il mérite d’être au devant de la scène et d’être plus connu, notamment par les générations plus jeunes.

  10. Est-ce que Césaire a vraiment été son professeur au lycée ?

    Avez vous des ouvrages qui pourraient être utile pour mieux comprendre l’œuvre de Fanon (bibliographie) ?

    1. Peut être pourriez vous lire le livre de son Frère (Joby Fanon) : « Fanon de la Martinique à l’Algérie et à l’Afrique ».
      Qui permet de prendre les choses à leur commencement. Cela éclaire sur l’homme qu’était F. Fanon et son combat en faveur des peuples opprimés…

    1. oui Fanon n’acceptait pas les compromis,si nos politiques avaient son honnêteté intellectuelle,on ne serait pas dans le merdier dans lequel nous pateaugeons!

  11. C’est curieux : j’ai lu beaucoup d’auteurs et des plus compliqués. J’ai étudié des extraits de ses textes. Mais je me suis toujours abstenu de le lire intégralement, lui, comme Camus, trouvant leur écriture complexe. Est-ce un préjugé ? J’ai 46 ans et je n’arrive toujours pas à lire intégralement ces auteurs. Quelle explication trouver ? Je respecte ces hommes ainsi que leur engagement et je ne m’explique toujours pas mon échec. Et sa nationalité française, ne l’a t-il jamais été retrouvée, en dépit de tout ?

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