Haïlé Sélassié (1892-1975), dernier empereur d’Ethiopie et Messie des Rastas

Haïlé Sélassié (1892-1975), dernier empereur d’Ethiopie et Messie des Rastas

Le Ras Tafari Mekonnen – « ras » (chef) Tafari (redoutable) Mekonnen (noble) – futur Haïlé Sélassié,  est né en 1892 à Ejesrsa Goro (Éthiopie).

Régent de l’Éthiopie à partir de 1916, sous le règne de l’impératrice Zaoditou, Ras Tafari st couronné négus (empereur) le 2 novembre 1930 sous le nom d’Haïlé Sélassié (pouvoir de la Trinité).

Il suscite alors un immense enthousiasme outre Atlantique où une partie des Afro-descendants de Jamaïque et des États-Unis, encouragés par le mouvement Rastafari,  voient en lui le Messie qui libérera la diaspora africaine. L’Éthiopiée n’a en effet jamais été colonisée et sa tradition chrétienne millénaire résulte d’un choix et non d’une évangélisation par les Européens.

Les Éthiopiens font en outre du Négus le descendant des rois Salomon et David par la reine de Saba.

Après avoir tenté de moderniser son pays, Haïlé Sélassié est contraint à l’exil à Bath (Grande-Bretagne) par l’attaque portée contre son pays par l’Italie de Mussolini en 1935.

Après la reconquête de l’Ethiopie par les alliés, en 1941, il redevient empereur d’Éthiopie, titre qu’il conservera jusqu’au coup d’État de 1974.

Le Négus fera reconnaître l’Éthiopie comme une puissance internationale, mais pratiquera, à partir de 1960 une politique relativement conservatrice, se tenant à l’écart des chefs d’État africains progressistes.

Sans encourager officiellement le mouvement Rasta, le Négus d’Éthiopie organise cependant pendant son exil à Bath, l’Ethiopian World Federation (EWF) qui est une main tendue vers ses supporters d’outre Atlantique.

Haïlé Sélassié se rend en visite officielle en Jamaïque en 1966, où il est accueilli comme un dieu vivant.

Renversé par un coup d’État communiste, il meurt en prison dans des conditions suspectes en 1975.

 

 

Une réaction au sujet de « Haïlé Sélassié (1892-1975), dernier empereur d’Ethiopie et Messie des Rastas »

  1. A ne pas manquer son autobiographie en français Ma Vie et les Progrès de l’Ethiopie de 1892 à 1937, que j’ai traduite et annotée.
    Pascal Mawuli Macé

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