James Baldwin

James Baldwin

James Baldwin est né à New York (Harlem) le 2 août 1924 dans une famille pauvre. Un temps influencé par l’église pentecôtiste de Harlem, il prit très tôt son indépendance, vivant de petits métiers, pour se consacrer à  la littérature.

Ne supportant pas d’être discriminé à la fois comme afro-américain et comme homosexuel, il vint en France en 1948. Après avoir vécu à Paris et participé à la vie intellectuelle de la capitale à cette époque, il s’établit en 1970 à Saint-Paul-de-Vence où il est mort en 1987.

L’installation de Baldwin en France ne l’empêcha pas  de revenir très souvent aux États-Unis et d’être très engagé dans la lutte pour les droits civiques, au point d’en être souvent considéré comme le porte-parole.

L’idée force de Baldwin, c’est que le racisme négrophobe n’a d’autre fondement qu’une névrose propre aux Occidentaux. En ce sens, l’auteur refuse de se voir assigner l’identité de « noir », ce qui n’est, pour lui, que le symptôme de la névrose du « blanc ».

Baldwin accéda à la notoriété dès la publication de son premier roman, en 1953, Go Tell It on the Mountain.

Un texte inédit de Baldwin (Remember This House) a inspiré, en 2016, un film à Raoul Peck : I Am Not Your Negro.

Un collectif français, animé par Samuel Legitimus, s’inspire des idées de Baldwin et assure la promotion de son oeuvre.

En 1962, le réalisateur Pierre Koralnik a tourné, pour la télévision suisse romande, un documentaire très intéressant sur Baldwin d’après Notes of a Native Son

Baldwin avait par ailleurs été interviewé en 1972 pour l’émission littéraire Italiques de Marc Gilbert, sur la deuxième chaîne de l’ORTF (document INA)

L’oeuvre qu’il laisse (une trentaine d’ouvrages publiés : romans, essais, pièces de théâtre, poèmes) continue d’avoir une influence considérable.

 

Romans

 

Go Tell it on the Mountain,  (La Conversion) 1953

Giovanni’s Room  (La chambre de Giovanni), 1956

Another Country (Un autre pays), 1962

Tell Me How Long the Train’s Been Gone (L’Homme qui meurt), 1968

If Beale Street Could Talk (Si Beale Street pouvait parler), 1974

 

Essais

 Chronique d’un pays natal (Notes of a Native Son), 1955

Personne ne sait mon nom (Nobody Knows My Name: More Notes of a Native Son), 1961

A Talk to Teachers (1963)

The Fire Next Time (La Prochaine Fois, le feu), 1963

No name in the street (Chassés de la Lumière), 1971.

The Devil Finds Work (Le Diable trouve à faire) 1976

Dialogue avec Nikki Giovanni

Just Above My Head (Harlem Quartet ) 1979

The Price of the Ticket, 1985

The Evidence of Things Not Seen, 1985

The Cross of Redemption: Uncollected Writings, 2010

 

Théâtre

The Amen Corner (Le Coin des Amen) 1954

Blues For Mr. Charlie, 1964

Giovanni’s Room, 1965 (adaptation du roman)

One Day, When I Was Lost,  1972

A Deed For The King Of Spain,  1974

Running Through Paradise

 

Poésie

 

Jimmy’s Blues,1983

Jimmy’s Blues and Other Poems, 2014

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