Insolite : un raciste au Panthéon

Insolite : un raciste au Panthéon

Circulaire du Grand-Juge (ministre de la Justice sous Napoléon) du 18 nivôse an XI (8 janvier 1803) adressée à tous les préfets, maires et maires-adjoints de France.

 

 

Ambroise Régnier

 

 

 

« Je vous invite, citoyen préfet, à faire connaître dans le plus court délai aux maires et adjoints, faisant les fonctions d’officiers de l’État civil, dans toutes les communes de votre département, que l’intention du gouvernement [Napoléon Bonaparte, Premier consul] est qu’il ne soit reçu aucun acte de mariage entre des blancs et des négresses ni entre des nègres et des blanches. Je vous charge de veiller à ce que ses intentions soient exactement remplies et de me rendre compte de ce que vous aurez fait pour vous en assurer. »

Ambroise Régnier, signataire de ce texte, repose à Paris depuis 1814 dans la crypte du Panthéon, aux côtés de Félix Éboué et d’Alexandre Dumas, non loin des plaques dédiées à Delgrès et à Aimé Césaire, sans que personne, jamais, à droite comme à gauche, n’y ait trouvé à redire.

Parmi ses descendants, Bastien-Thiry, activiste de l’OAS, organisateur de l’attentat du Petit-Clamart, fusillé au fort d’Ivry.

 

 

Sur le fronton du Panthéon, figure cette inscription :
« Aux grands hommes la Patrie reconnaissante. »

Panthéon

4 réactions au sujet de « Insolite : un raciste au Panthéon »

  1. Bien sûr LaCec Sainti a raison : il faut faire fonctionner le « wadio bwa patat » (téléphone arabe) mais tout de suite procéder à un envoi rapide et sécurisé :

    En Lettre Recommandée A.R à Hollande, Valls, Taubira ainsi qu’aux associations de « défense des droits de l’homme blanc » ( SOS racisme, LDH, MRAP, LICRA, CRAN, et leurs amis de la société civile française). Toutes mes excuses j’avais oublié le cerveau de tous ces gens : le CRIF !

    1. Une première action simple : en parler autour de nous, surtout à des gens sceptiques ou peu informés, mais a priori ouverts à un changement d’esprit et qui peuvent diffuser l’information.C’est ce que je fais en tout cas, auprès de mes élèves et des gens que je côtoie, dès que j’en ai l’occasion, de la manière la plus subtile possible.

      1. Effectivement je crois c’est la première chose à faire et bien sûr de façon subtile. Car je ne crois pas que nous vivions dans un pays qui soit prêt à reconnaître ses tares. En France, si l’on critique le passé établi on devient l’ennemi de la mère-patrie.

        Souvent je me heurte à des réactions émotionnelles exacerbées, quand j’évoque les sujets traités dans les articles d’Une Autre Histoire.

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