Misty Copeland

Misty Copeland

Le 30 juin 2015, les États-Unis ont brisé l’un des derniers tabous racistes : nommer danseuse étoile à l’American Ballet Theater de New York (l’équivalent de l’Opéra de Paris) une Afro-descendante.

Non seulement l’élue, Misty Copeland, a toutes les qualités pour une telle promotion, mais  on peu même imaginer qu’elle doit avoir quelque chose d’exceptionnel pour avoir su briser le préjugé de couleur.

Misty Copeland, née le 10 septembre 1982 à Kansas City (Missouri). Elle a grandi à San Pedro (Los Angeles, Californie).

De petite taille (1,57 m), Misty Copeland, née dans un milieu très modeste, n’a véritablement commencé la danse classique qu’à l’âge de 13 ans, après avoir dansé en autodidacte. Elle devait se révéler un prodige. Deux ans plus tard, il était évident qu’elle serait une danseuse professionnelle.

À 32 ans, ayant remporté de nombreuses distinctions, Misty Copeland, est considérée comme l’une des plus grandes danseuses de sa génération et l’une des femmes les plus influentes du monde.

Elle a suivi la voie tracée 50 ans plus tôt par Anne Raven Wilkinson.

L’événement, n’est pas, comme le rapport la presse raciste française, qu’une « noire » soit nommée danseuse étoile, mais que le monde la danse classique -où la négrophobie est institutionnelle- évolue  enfin pour ne plus barrer la route à des artistes talentueux, au motif odieux  et ridicule de la couleur de leur peau.

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Il est en effet singulier que les clichés racistes attribuent aux Afro-descendants des aptitudes pour la danse et qu’il ait fallu attendre le XXIe siècle pour qu’ils puissent faire véritablement carrière dans ce métier.

Mais ce qui s’est produit aux États-Unis est loin d’être à l’ordre du jour en France : il suffit d’assister à un spectacle de ballet ou à la représentation annuelle de l’École de danse de l’Opéra de Paris pour s’en convaincre.

Les Afro-descendantes sont pourtant nombreuses dans les écoles de danse des conservatoires. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles sont plus nombreuses que les enseignantes.

Rien qui semble de nature à préoccuper outre mesure les ministres français de la culture.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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