Richepance est toujours en Guadeloupe

Richepance est toujours en Guadeloupe

Le général Antoine Richepance, venu rétablir l’esclavage en Guadeloupe au printemps 1802 et qui, non seulement a remis les Guadeloupéens en esclavage, mais a réprimé la résistance de Delgrès et de ses compagnons dans un bain de sang et avec une cruauté inouïe est toujours en Guadeloupe.

Richepance tenta de vendre des prisonniers comme esclaves pour s’enrichir.

Emporté par la fièvre jaune le 3 septembre 1802, il a été enterré au fort Saint-Charles rebaptisé en son honneur Fort Richepance.

Depuis, le fort Richepance a pris le nom de Fort Delgrès, mais personne n’a osé transférer les restes du bourreau des Guadeloupéens en un endroit plus approprié.

Le tombeau de Richepance, bien en évidence, nargue les Guadeloupéens, apparemment pour l’éternité, au fort Delgrès, à Basse-Terre.

6 réactions au sujet de « Richepance est toujours en Guadeloupe »

  1. Toujours en 1962, lors de la venue d’un certain MESSMER, ministre à l’époque, les véhicules CIVILS appartenant aux officiers et sous-officiers du camp de St-Claude, au-dessus de BASSE-TERRE furent agressés (pneus percés) …
    Afin d’étouffer l’action des indépendantistes de Guadeloupe les autorités françaises s’a

    1. Toujours en 1962… Les autorités « françaises » s’attachèrent à étouffer l’affaire en accusant un soldat « appelé » métropolitain totalement étranger
      à ces actes.
      Détruisant ainsi sa santé .
      Pour l’ anecdote ce soldat était « pupille de la nation », parce que fils de résistant FFI « mort pour la Patrie !
      Un autre appelé, antillais, lui, pourrissait, enfermés dans un cul de basse-fosse du fort DELGRES (nommé RICHEPANSE par les autorités militaires siégeant à Basse-Terre )
      Voici comment les autorités françaises se comportaient plus de cent cinquante ans après les massacres perpétrés par RICHEPANSE…
      Et qu’elles poursuivirent ces exactions sanguinaires peu après 1962 …
      CITOYEN(NE)S n’oubliez pas !

  2. Une tombe bien entretenue et mise en valeur dans le cadre prestigieux du fort Delgrès. Et sur nos plages (par exemple celle des Raisins Clairs à Saint François) des tombes à l’abandon, des ossements dispersés par les intempéries. Des tombes d’esclaves.

    1. En 1962 les soldats « français » étaient contraints de monter la garde devant la tombe du meurtrier de DELGRES .
      Les officiers, dont un certain colonel AUSSUDRE ne nommaient ce fort que « RICHEPANSE » .
      Un indépendantiste au patronyme « historique » fut même enfermé dans un cul de basse-fosse de ce même fort !
      Voici ce dont un appelé « métro » du contingent tient à témoigner !
      Ce 5 février 2016 .

  3. Au sujet de la victoire de l’armée française sur l’armée Guadeloupéenne en mai 1802!…

    En fait se sont les soldats guadeloupéens de Pélage qui ont aidé l’armé française contre leurs frêres guadeloupeéns.

    C’est triste mais c’est une réalité historique!…

    Honte au traître Pélage pour l’éternité !

    La mise en évidence des « suicides » de DELGRES et d’IGNACE ne sont que littérature et intoxication colonialiste conquérante visant à saper le moral de la résurrection guadeloupéenne, asseoir et pérenniser la victoire de façade de l’envahisseur.

    DESSALINNES est mort au Pont rouge dans les bras du géneral (post-mortem) guadeloupéen PALENE (qui avait negocié son retrait vers Ayiti avec les Francais apres la defaite de DELGRES).

    Rendez-vous tous le 21 Octobre 2013 à 18h30

    Au Centre Rémi NAINSOUTA

    à Pointe à Pitre

    Le Bureau du Comité du Souvenir !

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