Septembre 2001. La conférence contre le racisme de Durban

Septembre 2001. La conférence contre le racisme de Durban

La conférence contre le racisme de Durban qui s’est tenue du 2 au 9 septembre 2001 fut la troisième conférence contre le racisme organisée par l’UNESCO (les deux premières ayant eu lieu à Genève en 1978 et 1983) dans le cadre d’un programme destiné à bannir l’idée de race humaine.

170 États furent représentés à cette conférence qui fut très agitée du fait de la volonté de certains pays arabes de faire reprendre l’ancienne résolution 3379 de 1975 qui qualifiait le sionisme de raciste.

Les délégations d’Israël et des  États-Unis quittèrent la conférence dès le 3 septembre sans débattre.

Malgré le brouillage lié au conflit israélo-palestinien, les délégations africaines ont tenté, appuyé par de nombreuses ONG d’Afro-descendants, d’obtenir des excuses pour l’esclavage pratiqué par l’Europe contre l’Afrique et une reconnaissance internationale comme crime contre l’humanité.

Un forum parallèle réunissant 6000 ONG a également été parasité par le conflit israélo-palestinien qui a occulté la question du racisme et de l’esclavage, objet du rassemblement.

Les effets médiatiques de la conférence ont été balayés par les attentats du 11 septembre.

 

 

Une réaction au sujet de « Septembre 2001. La conférence contre le racisme de Durban »

  1. Le hasard et les coïncidences sont des concepts destinés à masquer notre ignorance.

    Israël, les Etats-Unis, la France de Jospin et de la « gauche plurielle » ont tout fait pour empêcher la tenue de cette conférence et lorsqu’elle s’est tenue, ils l’ont salie avec des accusations mensongères d’antisémitisme.

    Des gens se disant d’extrême-gauche et anti-impérialistes, des syndicalistes français se sont accoquinés avec la gauche plurielle en 2001 pour tenter d’empêcher la conférence de Durban de se tenir et empêcher les militants des associations combatives des A.D.A, en lutte pour la reconnaissance mondiale de l’esclavage comme crime contre l’humanité et la mise en route des réparations, de s’y rendre.

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