Les bateaux de Napoléon, chambres à gaz flottantes de Saint-Domingue

Les bateaux de Napoléon, chambres à gaz flottantes de Saint-Domingue

En 1802, inaugurant une technique d’extermination qui allait être banalisée cent quarante ans plus tard par Hitler, le corps expéditionnaire de Napoléon commença à exterminer les Afro-descendants civils de Saint-Domingue (République  d’Haïti) en enfermant  des hommes, des femmes, des enfants, des vieillards dans des cales de bateaux où l’on faisait brûler du soufre.

Les malheureux succombaient, dans des souffrances atroces, à l’inhalation de dioxyde de soufre, le gaz produit par la combustion.

Les cales étaient ensuite vidées par les marins qui faisaient disparaître les cadavres dans la mer en les lestant avec des sacs remplis de sable ou avec des boulets de canon.

Napoléon, ayant compris que le rétablissement de l’esclavage serait impossible, voulait faire disparaître les Afro-descendants ayant connu la liberté pour les remplacer par des Africains, ce qui aurait l’avantage de relancer le commerce des ports négriers français.

Il est difficile de ne pas considérer qu’une telle entreprise – que la victoire des résistants haïtiens empêcha d’être menée à son terme – était un génocide.

Plusieurs milliers d’Haïtiens succombèrent à ces opérations d’extermination menées sur le seul critère de la couleur de peau.

C’était la première fois, dans l’histoire, qu’on entreprenait d’exterminer froidement, selon des méthodes rationalisées, une population désignée selon des critères racistes.

 

2 réactions au sujet de « Les bateaux de Napoléon, chambres à gaz flottantes de Saint-Domingue »

  1. Qui se souvient de Heinrich Goering le gouverneur allemand de Namibie ( père de Hermann )qui créa les premiers camps de concentration en 1904?
    La population Herero passa en 7 ans de 80 000 à 15 000…

  2. L’homme noir depuis des siècles n’a jamais été l’objet de la moindre considération aux yeux des génocidaires affairistes qui, au nom d’intérêts économiques, peuvent brûler la terre et se servir des autres comme bois d’ébène. Malheur au peuple noir qui aujourd’hui encore tire la queue du Diable.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

x Close

Une Autre Histoire

Social Share Buttons and Icons powered by Ultimatelysocial
RSS
Facebook
Facebook